A

AEV – Administration de l’Environnement

Assurance tous risques chantier (TRC) – L’assurance tous risques chantier, appelée aussi TRC, permet de couvrir l’ensemble des dommages matériels qui pourraient endommager une construction pendant la periode des travaux. L’assurance tous risques chantier couvre :– l’ensemble des dommages matériels causés à l’ouvrage final ou à l’ouvrage provisoire sur un chantier en cours (talus, digue, rampe d’accès, etc). – les dommages (effondrement, incendie, dégât des eaux, tempête, vandalisme, etc) aux matériaux et équipements à compter de leur dépôt sur le site du chantier. Attention, cette assurance ne couvre pas les dommages corporels sur le chantier. Ces derniers sont couverts par l’assurance en responsabilité civile. Les dommages de nature décennale sont également exclus de cette assurance. Dès lors qu’un sinistre survient, l’indemnisation s’applique sans recherche préalable de responsabilité de la part des compagnies d’assurance.

Air pour ventilation

  • Air brassé : Flux d’air prélevé dans une pièce et renvoyé dans la même pièce après tout traitement.
  • Air fourni : Écoulement d’air entrant dans l’espace à traiter ou air entrant dans le système après un traitement quelconque.
  • Air intérieur : Air présent dans la pièce ou la zone traitée.
  • Air mélangé : Air qui contient deux écoulements d’air ou plus.
  • Air neuf : Air contrôlé entrant dans le système ou par des ouvertures depuis l’extérieur avant tout traitement de l’air.
  • Air recyclé : Air repris qui est renvoyé à un caisson de traitement d’air et réutilisé comme air neuf.
  • Air rejeté : Écoulement d’air refoulé dans l’atmosphère.
  • Air repris : Écoulement d’air quittant l’espace à traiter.
  • Air transféré : Air intérieur qui passe de la pièce à traiter vers une autre pièce à traiter.

Audit énergétique – Détermination de l’ensemble des flux énergétiques sur un site d’activité et identification des mesures d’économie d’énergie réalisables, du coût de leur mise en œuvre et des gains financiers que l’on peut espérer en retirer.

B

Bâtiment à énergie positive

Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de consommation est généralement considérée sur une période lissée d’un an.

Il s’agit généralement d’un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Les toits, murs ou d’autres éléments peuvent être mis à profit pour accumuler et restituer de la chaleur ou produire de l’électricité. Le caractère excédentaire en énergie (« positif ») est permis par des principes constructifs et bioclimatiques, mais aussi par le comportement des usagers (gestion efficiente des usages, des consommations de l’électroménager et de l’informatique, de la mobilité…). La quantité d’énergie produite doit au moins compenser la somme des consommations énergétiques moyennes annuelles sous le toit.

Au Luxembourg comme dans d’autres pays d’Europe on n’a pas encore légiféré de manière définitive sur ce sujet. Tout semble indiquer qu’une maison ayant obtenue la classification AA dans le passeport énergétique luxembourgeois sera à considérer comme une maison à énergie positive.

Bilan thermiqueLe calcul d’un bilan thermique permet de connaître avec précision la quantité d’énergie qu’il faudra pour chauffer et refroidir un local, la justesse de ce calcul est primordiale non seulement pour le coût de l’installation, mais aussi pour son exploitation

BIM – en français « modélisation des données du bâtiment « , il s’agit d’une méthode de travail et d’une maquette numérique 3D qui contient des données intelligentes et structurées. Le BIM est le partage d’informations fiables tout au long de la durée de vie d’un bâtiment ou d’infrastructures, de leur conception jusqu’à leur démolition.

Bloc autonome : luminaire spécifique équipé d’une batterie pour l’éclairage de secours.

Bureau de contrôle – Au Luxembourg la mission des organismes de contrôle agréés par le Ministre ayant dans ses attributions le travail pour pouvoir intervenir dans le cadre des compétences et attributions de l’Inspection du travail et des mines (ITM) , consiste à effectuer les contrôles nécessaires pour vérifier la conformité des ouvrages, installations et équipements

  • aux dispositions légales et réglementaires applicables en la matière,
  • aux autorisations d’exploitation délivrées par le ministre ayant dans ses attributions le travail dans le cadre de la loi modifiée du 10 juin 1999 relative aux établissements classés

et à effectuer toute autre mission leur déléguée par l’ITM.

Les contrôles sont réalisés dans l’optique de la sécurité des personnes dans le cadre des compétences de l’ITM. Les organismes de contrôle agréés interviennent ainsi au nom de l’ITM, et non au nom du maître de l’ouvrage et/ou de l’exploitant.

Le maître d’ouvrage a toujours la liberté de faire appel à un bureau de contrôle technique, si la technicité du chantier est élevée, ou s’il ressent le besoin d’un contrôle indépendant ou de faire valoir le respect des normes sur le chantier.

Mais pour certains chantiers, la loi rend obligatoire le recours au contrôle technique construction. Ceci est par exemple le cas pour des bâtiments recevant du public d’une certaine quantité.

C

CAD – Dessin assisté par ordinateur

Capteurs photovoltaïques – Un capteur solaire photovoltaïque est un assemblage de cellules photovoltaïques, la plupart du temps en silicium, destinées à produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Le capteur solaire photovoltaïque produit en premier lieu d’un courant continu qui est ensuite converti en courant alternatif, de tension 220 V pour une utilisation commune de l’énergie électrique

Capteurs solaires thermiques – Le capteur thermique est un dispositif récupérant l’énergie de la lumière solaire pour la transformer en chaleur, transmise à un fluide caloporteur, par exemple de l’eau (cas le plus fréquent) ou de l’air. Ils peuvent servir pour chauffer l’eau sanitaire, comme chauffage d’appoint ou encore dans divers procédés industriels. C’est une des formes d’énergie renouvelable

CENELEC – Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique

Chaleur latente – change l’état physique d’une matière. Par opposition à la chaleur sensible qui modifie la température d’une matière.

Quelle que soit la matière, on parle de :

  • chaleur de liquéfaction : chaleur nécessaire pour passer de l’état solide à l’état liquide,
  • chaleur de vaporisation : chaleur nécessaire pour passer de l’état liquide à l’état gazeux.

et inversement :

  • chaleur de condensation : chaleur nécessaire pour passer de l’état gazeux à l’état liquide,
  • chaleur de solidification : chaleur nécessaire pour passer de l’état liquide à l’état solide.

Les changements d’état absorbent des quantités de chaleur nettement plus élevées que les processus d’échauffement ou de refroidissement dans les plages de température usuelles en chauffage ou climatisation.

Certains matériaux sont sélectionnés pour l’importance de leur chaleur latente à un niveau de température déterminé : ce sont les matériaux à changement de phase, ou sels à changement de phase

Chaleur sensible – elle modifie la température d’une matière. Par opposition à la chaleur latente qui modifie l’état physique d’une matière (solide, liquide ou gazeux).

Exemple : La chaleur thermique massique de l’eau étant en moyenne de 4,19 kJ/kg.K, il faut fournir 419 kJ pour chauffer un litre d’eau de 0°C à 100°C.

Classification TIER – Méthode de classification des installations techniques pour la sécurisation des centres de données. Cette classification défini les redondances nécessaires pour garantir la continuité de service dans les Datacenters ou centres informatiques et se traduit par un taux de disponibilité. Plus le niveau est élevé (I à IV), plus le taux de disponibilité est élevé (de 99,671% à 99,995%). Ces classifications sont données par l’UPTIME INSTITUT.

Cogénération – Production combinée de chaleur et d’électricité, au cas où les deux formes d’énergie produites sont exploitées

Commodo-Incommodo – procédure visant à l’obtention d’une autorisation d’exploitation pour un établissement classé.

Compteur d’énergie – Appareil destiné à compter des impulsions ou à mesurer certaines grandeurs (distance parcourue, énergie consommée, etc   (Larousse)

Contrôle périodique – Cette prestation est réalisée durant l’exploitation des éléments concernés (ou établissements concernés) sur base des dispositions légales, réglementaires, administratives ou respectivement sur base des autorisations d’exploitation émises par l’autorité compétente. Ces contrôles périodiques ne concernent que la vérification du bon fonctionnement (non-altération) des installations. Ils ne reviennent pas sur la conception de l’installation qui aura déjà été vérifiée lors de la réception (voir paragraphe 8.3 ci-avant). Le rapport de réception doit être disponible (ou moins dans le registre de sécurité) afin de pouvoir procéder à ces contrôles périodiques.

Chaque contrôle d’un organisme de contrôle agréé doit se solder par un rapport de visite.

La méthode et l’étendue des contrôles validées par l’ITM, correspondent aux directives définissant les prestations minimales de contrôles à l’attention des organismes de contrôle agréés par le Ministre ayant dans ces attributions le travail.

COP – Un climatiseur est énergétiquement efficace s’il demande peu d’énergie électrique au compresseur pour atteindre une puissance frigorifique donnée. On établit le rapport entre puissance frigorifique fournie et puissance électrique absorbée par le compresseur

puissance frigorifique / puissance absorbée = COP

Corridor froid – Le Cold Corridor ou « couloir thermique » est basé sur la séparation complète des flux d’air chaud et froid. L’air frais est isolé en fermant l’allée froide qui se situe entre les racks, en haut par un toit de panneaux métalliques avec hublot vitré et aux extrémités par des portes coulissantes. Les baies équipées de jupes latérales et de face deviennent une extension du plancher technique. L’uniformité de la température en bas et en haut permet d’occuper toute la hauteur de la baie et de rendre les serveurs plus fiables.

De plus, lors de la maintenance et des interventions sur les serveurs, les flux d’air ne sont pas perturbés par l’ouverture des portes : les systèmes restent ainsi opérationnels pour une disponibilité optimum.

CPE – Contrat de Performance Energétique. Tout contrat conclu entre le maître d’ouvrage d’un bâtiment et une société de services d’efficacité énergétiques visant à garantir au cocontractant une diminution des consommations énergétiques d’un bâtiment ou d’un parc de bâtiments, vérifiée et mesurée dans la durée, par un investissement dans des travaux, fournitures ou services

D

Dalle thermo active – Le principe de base consiste à intégrer des tuyauteries dans la dalle de chaque étage, parcourues par de l’eau froide. Cette technique est réversible, les conduites peuvent être parcourues par de l’eau chaude en hiver.

On retrouve différente dénomination pour ce principe : concrete core activation, active slab, slab cooling, thermal active building system (TABS),

Du fait de la grande surface d’émission et de la masse des dalles « actives », le système se caractérise par :

  • Des régimes de températures d’eau élevés en refroidissement et très bas en chauffage.
  • Une inertie thermique très importante pouvant être exploitée comme stockage (principalement de frigories).

Datacenter – ou Centre de données, local ou bâtiment regroupant les équipements informatiques principaux d’une ou plusieurs entreprises. Les équipements techniques comme la climatisation, les alimentations ininterrompues d’électricité font partie intégrante de ces lieux.

Degrés-jours – Les degrés-jours permettent de réaliser des estimations de consommations d’énergie thermique en proportion de la rigueur de l’hiver ou de la chaleur de l’été.

Pour calculer les degrés-jours de chauffe, on considère comme jour de chauffe le jour où la température moyenne journalière est inférieure à 15°C. On calcule de combien la température extérieure de l’air s’écarte de la température intérieure souhaitée à 20°C.

Au Luxembourg les degrés-jours de chauffe sont calculés sur base des données fournies par MeteoLux (Service Météorologique de Luxembourg).

Désenfumage – Contrairement à un feu à l’air libre où la fumée et la chaleur se diffusent librement dans l’atmosphère, avec un incendie dans un bâtiment, la fumée et la chaleur dégagées restent confinées à l’intérieur des locaux.

Le désenfumage consiste à évacuer une partie des fumées produites par l’incendie en créant une hauteur d’air libre sous la couche de fumée. Le but est de :

  • faciliter l’évacuation des occupants ;
  • limiter la propagation de l’incendie ;
  • permettre l’accès des locaux aux pompiers.

L’évacuation des fumées des locaux et circulations est réalisée par :

  • désenfumage naturel ;
  • désenfumage mécanique

Domotique – La domotique est l’ensemble des techniques de l’électronique, de physique du bâtiment, d’automatismes, de l’informatique et des télécommunications utilisées dans les bâtiments. La domotique vise à apporter des fonctions de confort (optimisation de l’éclairage, du chauffage), de gestion d’énergie (programmation), de sécurité (comme les alarmes) et de communication (comme les commandes à distance ou l’émission de signaux destinés à l’utilisateur) que l’on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les lieux publics…  (Wiképedia)

Downlight  luminaire de petites dimensions (de 10 à 20cm environ) à encastrer dans un faux plafond le plus souvent non modulaire. Ces luminaires sont très courants dans les couloirs par exemple. Ils existent en version fluo compacte ou plus avantageusement maintenant en version LED.

DUPS (Dynamique Uninterruptible Power Supply) – Equipement de production d’énergie électrique sans interruption. Technologie différente des UPS statiques où l’énergie est stockée dans des batteries. Dans le DUPS, l’énergie est stockée dans un volant cinétique accouplé directement ou indirectement à un générateur ou groupe de secours.

E

Eau glycolée – L’adjonction de glycol dans l’eau permet à celle-ci de descendre sous 0°C, sans geler. Les transferts de chaleur sans risque de gel sont dès lors possible.

Eclairage biodynamique – Le corps humain exécute chaque jour le même programme. L’« horloge interne » détermine les phases de sommeil et de veille, mais aussi le pouls, la pression artérielle et l’humeur – des processus biologiques essentiellement pilotés et accompagnés par la lumière. Le cortisol et la mélatonine sont les deux hormones les plus impliquées. Si le corps n’a pas suffisamment de lumière pour lui donner l’heure ou le rythme à suivre, cela peut engendrer une fatigue chronique, des troubles du sommeil, voire une dépression.

Éclairage artificiel – La lumière artificielle est l’éclairage qui est produit artificiellement à l’aide de lampes et de projecteurs. La source de lumière artificielle n’est produite que lorsqu’on allume.

Eclairage de remplacement – tout ou partie de l’éclairage normal alimenté par la source de remplacement

Eclairage naturel – La lumière naturelle, appelée aussi lumière du jour, correspond à l’éclairage direct ou indirect provenant du soleil. Sur le plan environnemental une grande priorité est à donner à ce type d’éclairage. Sur le plan architectural, la lumière naturelle apparaît comme un « outil » particulièrement riche. Elle peut révéler un bâtiment par son action sur les espaces, les formes, les structures, les matériaux, les couleurs et les significations de l’édifice.

Eclairge de secours – Est un éclairage artificiel qui permet de poursuivre une certaine activité en certains endroits du bâtiment en cas de défaillance de l’éclairage artificiel normal, afin de prévenir toute situation dangereuse à laquelle les travailleurs pourraient être confrontés.

Par situations dangereuses, on entend, par exemple, les machines et procédés de production en cours de fonctionnement et qu’il est nécessaire d’arrêter ou de mettre en position de sécurité avant d’évacuer le lieu de travail, ou encore les salles d’opérations dans les hôpitaux…

Éclairage de sécurité – Est un éclairage artificiel qui assure la reconnaissance et l’utilisation en toute sécurité des moyens d’évacuation et qui permet aux personnes d’évacuer vers un lieu sûr et de gagner les sorties du bâtiment en cas de défaillance de l’éclairage artificiel normal.

Des prescriptions spécifiques concernant l’éclairage de sécurité sont prévues dans la législation fixant les normes de base de prévention contre l’incendie et l’explosion. De même que des prescriptions pour le contrôle périodique

Effet de serre – Quand les rayons du soleil atteignent la surface de la Terre, une partie de ces rayons sont renvoyés sous forme de rayonnement infrarouge vers l’espace, une autre partie est piégée par une couche de gaz située dans la basse atmosphère, contribuant ainsi à réchauffer la terre. Grâce à ce phénomène naturel, appelé effet de serre, la température moyenne de l’air à la surface de la Terre est d’environ + 15°C. Si la proportion des rayons qui réchauffent notre planète augmente inconsidérément, cela induira une hausse globale des températures terrestres, c’est le phénomène bien connu des serres de jardin.

Quels sont ces gaz qui sont en cause dans l’effet de serre:

  • Le dioxyde de carbone (CO2) issu de la pollution automobile.
  • Le méthane (CH4) produit par l’élevage, la déforestation, le gaz naturel.
  • Les CFC  ont un impact sur la couche d’ozone et contribuent à l’effet de serre.
  • L’oxyde nitreux (N20) issu d’engrais azoté dans l’agriculture

EER – Ce coefficient d’efficacité frigorifique (de l’anglais Energy Efficiency Ratio) indique la performance énergétique d’une pompe à chaleur fonctionnant en mode rafraîchissement. Plus EER est élevé, meilleur est le rendement

EN – Abréviation précédent la référence des normes européennes applicables dans les pays de l’union européenne après leurs transcriptions en droit de chaque pays membre.

Efficacité énergétique – Paramètre exprimant le rapport entre l’effet utile et l’énergie consommée. Le terme est en général utilisé pour caractériser des améliorations à caractère technique. L’efficacité se rapporte à la qualité du but atteint.

Efficience énergétique Mesure de la manière dont l’énergie consommée est utilisée pour aboutir à des produits générant de la valeur ajoutée. Les consommations d’énergie y sont exprimées en énergie primaire, les produits en unités physiques. En fait l’efficience se rapporte à la rentabilité et au rendement économique d’une mesure.

« L’efficacité consiste à faire les bonnes choses. L’efficience consiste à faire les choses de la bonne façon. »

Électricité verte – L’électricité verte est de l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables ou de cogénération de qualité dont la filière de production génère un taux minimum de 10 % d’économie de CO2par rapport aux émissions de CO2 d’une production classique dans des installations modernes de référence.

Energie éolienne – L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une énergie diversement utilisable. C’est une des formes d’énergie renouvelable.

L’énergie éolienne est utilisée de trois manières :

  • Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule (navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau (moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour irriguer ou abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
  • Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de fluides…) ;
  • Production d’énergie électrique ; l’éolienne est alors couplée à un générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien fonctionne au sein d’un système « autonome » avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage de l’énergie

Énergie primaire – Première forme d’énergie directement disponible dans la nature avant toute transformation: bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique etc …

Energie solaire – Énergie produite à partir de la conversion du rayonnement solaire, c’est une énergie renouvelable. C’est également une source d’énergie intermittente (pas d’énergie solaire la nuit). L’énergie solaire, peut être convertie en chaleur ou en électricité. On distingue deux moyens principaux de convertir l’énergie solaire: – Conversion en électricité: énergie solaire photovoltaïque. – Conversion en chaleur: énergie solaire thermique.

EUROVENT – Eurovent est l’Association Européenne de Fabricants d’Equipement de Conditionnement d’Air et de Réfrigération. Cette association propose, entre autres, un label de référence européen pour la certification des performances énergétiques de matériel de climatisation et de réfrigération.

F

Free chilling – Le free-chilling est un rafraichissement sans apport d’énergie frigorifique obtenu à partir d’un aéro-réfrigérant ou d’une tour de refroidissement qui refroidira l’eau à la place du groupe de production d’eau glacée dans les périodes ou l’air sec (et humide dans le cas de la tour ou d’un aéro-réfrigérant adiabatique) sera suffisamment froid. (chiller : refroidisseur en anglais)

Free cooling

Le free-cooling : sera obtenu au moyen de l’air frais introduit dans le local de façon naturelle ou mécanique qui viendra compenser l’air chaud que l’on évacuera à l’extérieur. (cooling : rafraîchissant en anglais).

Le principe

Le jour, le principe du free cooling consiste à utiliser l’air extérieur pour rafraîchir un bâtiment, lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure.

La nuit, le principe du free cooling consiste à évacuer la chaleur emmagasinée dans un bâtiment pendant la journée, afin que sa température soit la moins élevée possible le lendemain. La chaleur stockée dans les murs et le plancher du bâtiment peut par exemple être évacuée grâce à un système de ventilation performant, afin de limiter les besoins de refroidissement pendant la journée

G

Garantie décennale – Il faut distinguer entre garantie décennale et assurance de garantie décennale. La garantie décennale est une garantie dûment spécifiée par les articles 1792 et 2270 du Code civil qui impose au constructeur d’ouvrage de prendre en charge, pendant une durée de dix ans, toutes les réparations liées à des vices de construction compromettant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à l’usage auquel il est destiné. Sont également couverts les problèmes liés à la solidité des éléments d’équipement qui font corps avec l’ouvrage, ainsi que les dommages qui affectent l’ouvrage dans ses éléments d’équipement. La garantie protège également le maître d’ouvrage contre la non-conformité à certaines normes obligatoires. La protection décennale prend en compte le gros œuvre, les murs, charpentes, escaliers, canalisations et plafonds. Par extension, elle peut aussi couvrir les travaux importants de rénovation ou d’aménagement, par exemple un revêtement de façade, la réfection d’un sol carrelé ou de la toiture, ainsi que tous les travaux affectant la solidité du bâtiment. La garantie décennale n’est pas applicable pour :

  • les dommages résultant de vices apparents qui n’ont pas été relevés à la réception de l’ouvrage,
  • les dommages intentionnellement causés par l’assuré,
  • les dommages résultant de l’usure, d’un défaut d’entretien ou d’un usage anormal,
  • les dommages résultant d’une cause étrangère : cataclysme, guerre civile, …

L’assurance garantie décennale, quant à elle, fournit au maître d’ouvrage ou acquéreur une protection qui est indépendante de tous les édificateurs, promoteur, architecte, corps de métier. Si des dommages sont constatés au cours des dix ans qui suivent l’achèvement des travaux, le propriétaire peut être indemnisé sans devoir attendre que les responsabilités des parties engagées soient déterminées. Cette assurance est également valable en cas de faillite ou de disparition d’un des édificateurs. Enfin, la souscription à une assurance décennale oblige le constructeur à recourir à un bureau de contrôle agréé par la compagnie d’assurance, dont la mission est de veiller à la bonne exécution des travaux et des matériaux utilisés

Géothermie – L’énergie géothermique désigne l’énergie provenant de la chaleur contenue dans la croûte terrestre et dans les couches superficielles de la terre. On distingue habituellement deux formes d’énergie géothermique avec la géothermie de surface et la géothermie profonde.

La géothermie de surface consiste en la récupération de la chaleur pendant la période de l’hiver et de la fraîcheur pendant l’été à partir de la couche superficielle du sol. Ceci ce fait le plus souvent au moyen d’une pompe à chaleur.

La géothermie profonde consiste quant à elle à capter la chaleur contenue par la croûte terrestre en vue de produire du chauffage lorsque la température est inférieure à 90°, ou même de l’électricité dès lors que la température est comprise entre 90 et 150°.…

Groupe électrogène – Equipement de production autonome d’énergie électrique. Il s’agit d’un moteur diesel associé à une génératrice triphasée permettant de garantir le fonctionnement d’équipement électrique en cas de perte du réseau électrique principal (CREOS,…). Il existe des groupes électrogènes de secours et de sécurité. Les groupes de sécurité permettent principalement de garantir le fonctionnement des équipements de sécurité requis à l’évacuation des personnes. Le groupe de secours garantira, quant à lui, la continuité d’un service, d’un process dans une entreprise, une institution.

GWP (Global Warming Potential ou Potentiel de réchauffement global)

Cet indice caractérise l’action d’un composé chimique sur l’effet de serre. La molécule de référence est le CO2 qui a un GWP = 1 pour des durées bien déterminées généralement 100 ans. Plus cet indice est élevé plus le composé est néfaste

I

Isolation thermique – L’isolation thermique désigne l’ensemble des techniques mises en œuvre pour limiter les transferts de chaleur entre un milieu chaud et un milieu froid. L’isolation thermique est utilisée dans de nombreux domaines incluant notamment : le bâtiment (maintien d’une température de confort à l’intérieur d’un bâtiment en dépensant le minimum d’énergie). L’isolation d’un bâtiment permet de diminuer les échanges de chaleur entre l’intérieur du bâtiment et l’environnement extérieur, et ainsi diminuer les besoins de chauffage et, le cas échéant, de climatisation. L’isolation thermique est le principe de base de la maison passive. Elle emprisonne la chaleur à l’intérieur en hiver et garde la maison fraîche en été. Une meilleure isolation réduit la consommation d’énergie ; or, une réduction de la consommation d’énergie implique, la plupart du temps, une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Un bâtiment bien isolé peut se contenter d’un chauffage à basse température (30-35°C). Il offre ainsi deux grands avantages à son installation de chauffage: elle subit moins de pertes d’énergie, notamment sur le parcours de la tuyauterie; et elle peut profiter avec une efficacité maximale de sources de chaleur renouvelables, que ce soit en captant le soleil hivernal ou en soutirant de la chaleur de l’environnement avec une pompe à chaleur

Il existe 3 types d’isolation pour une maison

  • L’isolation intérieure et les cloisons de doublage
  • L’isolation intégrée au matériau porteur
  • L’isolation extérieure sous enduit, les parements et les bardages

ITM – Inspection du Travail et des Mines : organisme Luxembourgeois compétent dans le domaine de la protection des travailleurs dans l’exercice de leur activité en s’assurant du respect des législations en vigueur relative aux conditions de travail à la protection des salariés. (www.itm.lu)

J

Joule (J)– Unité d’énergie, 1 kWh = 3,6 MJ.

K

Kilowatt (kW) – Un Kilowatt (kW) est une unité de puissance (équivalent à 1 000 Watts).

Kilowattheure (kWh)  – Le kilowattheure est unité d’énergie, généralement employée lorsque l’on parle de consommation. Un Wattheure représente la consommation énergétique d’un appareil d’une puissance d’1 W qui a fonctionné pendant une heure. Un kilowattheure équivaut à 3,6 mégajoules (1 kWh = 3,6 MJ).

Kilowatt crête (kWc) – Puissance dans des conditions standards La puissance crête d’un système photovoltaïque correspond à la puissance électrique délivrée par ce même système dans des conditions standards d’ensoleillement (1 000 W/m²), de température (25 °C) et de standardisation du spectre de la lumière (AM 1,5). Pour le Luxembourg, la puissance crête correspond plus ou moins à la notion de puissance maximale.

KNX – Standard international de la gestion technique des bâtiments, bus de terrain permettant la communication entre les différents composants de l’automatisme d’un bâtiment. Permet de gérer entre autres choses, l’éclairage, le chauffage, la climatisation, les stores…

L

Légionellose – La légionellose est une maladie rendue célèbre en 1977, lors d’un congrès d’anciens légionnaires américains. Sur 4 000 participants, 182 contractèrent une infection des voies respiratoires et 29 d’entre eux décédèrent. Des recherches ont montré que cela était dû à une bactérie : la legionnella, dont il existe plusieurs espèces. Ce que l’on a appelé la maladie du légionnaire ressemble à une bonne grippe, avec une montée de fièvre vers 40°C, une toux sèche accompagnée parfois d’une broncho-pneumonie et de complications. Il faut cependant relativiser le phénomène. En effet, les légionnelles constituent une composante naturelle de la flore microbienne contenue dans l’eau. Boire une telle eau, par accident, est sans danger. Le danger réside essentiellement lors de fortes concentrations de bactéries. Là, des aérosols contenant des légionnelles peuvent se former et une profonde inhalation risque de contaminer le système respiratoire. Les installations de ventilation peuvent être un vecteur de transmission de la maladie, et tout spécialement s’il n’y a pas de maintenance. Il faut savoir que les légionnelles se multiplient à partir d’une température de 20°C; la croissance est maximum jusqu’à environ 45 °C. Elles meurent dès qu’on dépasse 60°C. Ce type de bactérie se développe en eau stagnante, en présence de substances organiques, d’algues vertes, d’amibes, tartre, etc.

Liquide frigorigène – Un fluide frigorigène est un fluide qui présente des particularités physiques permettant de l’exploiter dans un cycle de compression/détente pour transférer des calories. Les fluides frigorigènes sont choisis pour leurs températures de passage de l’état liquide à l’état gazeux, la quantité d’énergie nécessaire pour provoquer ce changement d’état et la différence de température provoquée par ce changement d’état. Les fluides frigorigènes les plus employés actuellement sont les HFC (Hydro Fluoro Carbones). Ils ne contiennent plus de chlore comme c’était le cas pour les CFC (Chloro-Fluoro-Carbone) qui sont maintenant interdits dans les nouvelles installations à cause de leur fort impact sur la réduction de la couche d’ozone (R11, R22). Les fluides frigorigènes les plus courants actuellement dans les installations domestiques sont le R407C et le R410A. Le R407C fonctionne à des pressions moindres que le R410A mais est moins performant.

M

Maintenance curative – La maintennace curative englobe maintenance corrective paliative ( dépannage provisoire ) et maintenance corrective curative qui permet de rétablir un matériel ou une entité dans un état spécifié ou de lui permettre d’accomplir une fonction requise. Le résultat des activités réalisées doit présenter un caractère permanent.

Maintenance préventive – La définition donnée par l’AFNOR est la suivante : « Maintenance exécutée à des intervalles indéterminés ou selon des critères prescrit et destinée à diminuer la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien » (extrait de la norme NF EN 13306 X 60-319 ).

Mesurage SHOB – La SHOB est la Surface Hors Œuvre Brute mesurée qui comprend tous les niveaux d’un étage sans notion de hauteur ni d’accessibilité mais de laquelle sont déduits les pylônes et canalisations, les terrasses non couvertes ainsi que les vides et les espaces descendants. La SHOB est la surface de référence du constructeur du bâtiment.

Mesurage SUB – La SUB est la Surface Utile Brute est la surface horizontale disponible et dégagée de toute emprise sise à l’intérieur des locaux, elle est calculée depuis la SHON mais dont sont exclus les éléments structuraux et les circulations verticales. La SUB est la surface de référence pour le calcul du loyer.

Mesurage SUN – La SUN est la Surface Utile Nette qui correspond à la SUB mais dont sont déduites les surfaces occupées par les locaux sociaux, les sanitaires, les circulations et la quote-part des parties communes. C’est la surface réellement disponible en espaces de travail.

Méthode AMDEC – Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur criticité (AMDEC) est un outil de sûreté de fonctionnement (SdF) et de gestion de la qualité.

MTBF – Le MTBF (mean time between failures) est la mesure du taux de défaillances aléatoires dans un lot de composants, à l’exclusion des pannes systématiques dues par exemple aux défauts de fabrication (« défauts de jeunesse ») et à l’exclusion de l’usure due à un usage normal du systeme (wear-out en anglais). Cette valeur est mesurée en heure.

O

Organisme de contrôle agréé  – Au Luxembourg la mission des organismes de contrôle agréés consiste à effectuer les contrôles nécessaires pour vérifier la conformité des ouvrages, installations et équipements

  • aux dispositions légales applicables en la matière,
  • aux autorisations d’exploitation délivrées par le ministre ayant dans ses attributions le travail dans le cadre de la loi modifiée du 10 juin 1999 relative aux établissements classés et à effectuer toute autre mission lui déléguée par l’Inspection du travail et des mines (ITM).

Les contrôles sont réalisés dans l’optique de la sécurité des personnes dans le cadre des compétences de l’ITM. C’est ainsi que les organismes de contrôle agréés interviennent au nom de l’ITM, et non au nom du maître de l’ouvrage et/ou de l’exploitant.

ODP (Ozone Depletion Potential ou Potentiel d’appauvrissement de l’ozone)

C’est un indice qui classe la nocivité d’un composé chimique par apport à la couche d’ozone. Cet indice est calculé par rapport à une molécule de référence, à savoir le R11 qui a un ODP = 1.Ne concerne que les fluides contenant du fluor (CFC,HCFC)

Couche d‘Ozone – La Terre possède une atmosphère qui nous permet de vivre, la couche d’ozone est la partie de l’atmosphère ce situant entre 20 et 50  kilomètres d’altitude (stratosphère), cette couche d’ozone nous protège en absorbant la plupart des rayons ultraviolets émis par le soleil. Une dégradation importante de la couche d’ozone implique une action nocive des rayons ultraviolets directement sur la vie sur terre comme la réduction  de la photosynthèse, destruction du plancton, cancers, certains dérèglements de notre système immunitaire, des mutations, et n’oublions pas que l’ozone participe aussi à l’équilibre des climats

P

Parafoudre – Dispositif destiné à limiter la surtension engendrée par un coup de foudre aux bornes d’un récepteur

PEN – Conducteur de protection obtenu par un point de mise en commun entre la terre et le neutre en amont d’un réseau de distribution électrique du type TN-S ou utilisé comme distribution commune de la terre et du neutre dans un réseau TN-C.

Plafonds froids – Un plafond froid est un système de climatisation de l’habitat qui permet, comme pour le plancher chauffant, de disposer d’une grande surface d’échange thermique. L’avantage du plafond rafraîchissant est que le froid descend naturellement et que la surface d’échange thermique étant très grande on abaisse peu la température pour produire une fraîcheur uniformément répartie

Pompe à chaleur – La pompe à chaleur permet le transfert d’énergie d’une source chaude vers une source froide et vice versa. En mode chaud la pompe à chaleur restituera de la chaleur, en mode froid elle absorbera de la chaleur Le cycle est le même que celui d’un réfrigérateur inversé dans son fonctionnement. Ces installations permettent de réduire les émissions en gaz à effet de serre.. En mode chauffage, la pompe à chaleur (PAC) prélève de la chaleur du milieu environnant et la restitue dans le logement à un niveau de température plus élevé. Les PAC sont pour la plupart réversibles, c’est-à-dire qu’elles peuvent prélever de la chaleur dans un bâtiment, et donc le rafraîchir, et rejeter cette chaleur à l’extérieur. Il existe deux grands types de pompes à chaleur: – Les pompe à chaleur (PAC) géothermiques, qui puisent la chaleur dans le sol ou dans l’eau (nappes phréatiques, lacs, rivières ou mer). – Les pompes à chaleur (PAC) aérothermiques, qui puisent, quant à elles, la chaleur dans l’air.

Poutre froide – La poutre froide (aussi appelée poutre climatique ou poutre réfrigérante) est un système d’émission qui consiste à faire passer l’air du local sur une batterie froide à eau et ainsi à créer un déplacement de l’air dans le local. Il existe deux types de poutres froides :

  • les poutres froides statiques (ou passives) qui fonctionnent par simple convection naturelle. Elles sont utilisées uniquement en mode refroidissement : l’air chaud de la pièce, en contact avec la batterie froide de la poutre froide, redescend. Une convection naturelle se met alors en place dans le local.
  • les poutres froides dynamiques (ou actives, ou à induction) sont équipées d’une gaine de ventilation placée au centre de l’appareil qui pulse latéralement l’air hygiénique à travers des buses, créant ainsi une convection forcée dans le local (par effet Coanda). Comme pour les ventilo-convecteurs, il existe des poutres froides à 2 tubes (uniquement pour le refroidissement) ou à 4 tubes (chauffage et refroidissement) appelées aussi poutres climatiques.

Protection contre les surtensions – Les surtensions électriques sont une hausse soudaine de tension qui entraîne l’endommagement des appareils et équipements reliés à l’installation électrique. Pour parer à ce type d’incident, des moyens de protection peuvent être mis en place.

PUE – L’indicateur d’efficacité énergétique (en anglais PUE ou Power Usage Effectiveness) qualifie l’efficacité énergétique d’un centre d’exploitation informatique. C’est un des éléments de green IT.

PUE = Energie totale consommée par le Centre / Energie consommée par l’informatique

Puit canadien – Le puits canadien consiste à faire passer, avant qu’il ne pénètre dans le bâtiment, une partie de l’air neuf de renouvellement d’air  hygiénique par des tuyaux enterrés dans le sol, à une profondeur de plus de 1.5 mètre. En hiver, le sol à cette profondeur est plus chaud que la température extérieure : l’air froid est donc préchauffé lors de son passage dans les tuyaux. En été, le sol est à l’inverse plus froid que la température extérieure : ce puits va donc utiliser la fraîcheur relative du sol pour tempérer l’air entrant dans le bâtiment.

R

Redondance – Consiste à disposer de plusieurs exemplaires d’un même équipement ou d’un même processus ou de tout autre élément participant à une solution électronique, mécanique ou industrielle. Ceci est par exemple le cas où l’on doit disposer de courant électrique pour l’éclairage de secours, des ventilateurs d’un désenfumage, des pompes de l’installation sprinkler etc au cas où le courant public tombe en panne. Dans ce cas on installe des batteries ou des groupes électrogènes pour assurer la redondance.

Refroidissement adiabatique – il s’agit d’une méthode de rafraîchissement d’air basée sur l’évaporation de l’eau. Le principe est simple: l’air chaud et sec qui passe à travers un échangeur humide se refroidit.

Régulation – La régulation permet de contrôler, de gérer, de surveiller, d’optimiser les installations de froid et de climatisation.

Refroidisseur hybride – Lorem ipsum…

Résilience – Dans le domaine IT, la résilience est la capacité d’un système ou d’une architecture à continuer de fonctionner en cas de panne.

S

Sélectivité (d’une instalation électrique) – La sélectivité est une méthode qui consiste à coordonner les protections de sorte que, lorsqu’un défaut apparaît sur un circuit, seule la protection placée en tête de ce circuit se déclenche, évitant la mise hors service du reste de l’installation électrique.

Simulation thermique – Le principe d’un calcul de simulation thermique dynamique d’un bâtiment consiste à étudier sur une année entière ou sur une période définie d’au moins quelques jours, au pas de temps horaire ou à un pas de temps inférieur, le comportement thermique d’un bâtiment, soit uniquement de son enveloppe, soit avec des systèmes techniques. Ce calcul tient compte de tous les paramètres influant sur le bilan thermique : apports internes et externes, inertie du bâtiment, transmission à travers les parois, …

Smart grid – Un réseau électrique intelligent – dont smart grid est l’une des dénominations anglophones – est un réseau de distribution d’électricité dit « intelligent », utilisant des technologies informatiques pour optimiser l’efficacité de la production, de la distribution et de la consommation, et éventuellement du stockage de l’énergie, pour mieux coordonner l’ensemble des mailles du réseau électrique, du producteur au consommateur final1 afin d’améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble en minimisant les pertes en lignes tout en optimisant le rendement des moyens de production utilisés, par rapport à la consommation, en temps réel.Le principe du réseau électrique « intelligent » est aussi présenté comme pouvant réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc lutter contre le réchauffement climatique. C’est enfin l’une des composantes de la notion de ville intelligente (en anglais, smart city).Le principe du réseau électrique « intelligent » est aussi présenté comme pouvant réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc lutter contre le réchauffement climatique. C’est enfin l’une des composantes de la notion de ville intelligente (en anglais, smart city).

Source d’énergie renouvelable – Toute source d’énergie, autre que les combustibles fossiles et la fission nucléaire, dont la consommation ne limite pas son utilisation future, notamment l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie géothermique, le biogaz, les produits et déchets organiques de l’agriculture et de l’arboriculture forestière et la fraction organique biodégradable des déchets.

Stockage de chaleur – La possibilité de les stocker de manière efficace et durable la chaleur permet d’améliorer considérablement le potentiel d’utilisation de l’énergie renouvelable. Il existe une multitude de possibilités de stocker cette chaleur. Le plus simple est de la stocker dans des réservoirs d’eau. Mais il existe également des procédés chimiques, des procédés avec des changements de phase d’une substance, du stockage dans les dalles en béton d’un immeuble.

Stockage de glace – il s’agit d’un réservoir de glace, disposé en parallèle ou en série avec le circuit d’eau glacée des installations de climatisation. Il permet d’accumuler du froid, par exemple durant la nuit.

Il se dissocie de son « concurrent », le ballon d’eau glacée, par le fait que la réserve de froid profite de la chaleur latente de l’eau ou d’un sel :

  • Au moment du refroidissement (phase de stockage), il y a cristallisation ou solidification, en plus du refroidissement de l’eau et de la glace.
  • Au moment du réchauffement (phase de déstockage du froid), il y aura fusion en plus du réchauffement de l’eau et de la glace.

La chaleur latente de solidification de l’eau est de 335 kJ/kg. Alors que la chaleur sensible est de 4,18 kJ/kg.K. Il est donc possible de stocker 80 fois plus d’énergie dans un kg d’eau qui passe de 0,5° à -0,5°C que de 4° à 3°C.

De plus, la température de l’eau de réchauffement reste plus ou moins constante durant toute la phase du dégel de la glace.

T

TBT – (Très Basse Tension) : tension électrique inférieure à 50V en courant alternatif, considérée comme non dangereuse pour l’homme.

TEWI – (Total Équivalent Warming Impact ou impact de réchauffement total équivalent)

C’est un concept qui caractérise l’impact global d’une installation sur le réchauffement planétaire durant sa vie opérationnelle. Cet indice comprend l’effet direct dû aux émissions par fuites dans les installations et l’effet indirect provenant des émissions de CO2 dues à la consommation d’énergie requise pour faire fonctionner l’installation. Le TEWI s’exprime en Kg de CO2.

Formule de calcul du TEWI :

TEWI = D + I = [GWP100 x m x f x n] + [E x n x A] m : charge en fluide frigorigène. (Kg) f : Taux annuel de fuite.         (%) n : durée de vie de l’équipement. (an) E : consommation d’énergie / an.  (KWh / an) A : Émission de CO2 par KWh.      (kg CO2 / KWh)

TGBT – Tableau Général Basse Tension. C’est le tableau électrique basse tension principal des grandes installations électriques. Ce tableau fait le lien entre l’arrivée du réseau de distribution (CREOS au Luxembourg) et le réseau du client (entreprise, particulier…). Il permet de distribuer les tableaux divisionnaires en fonction de la calibre et du cahier des charges de l’installation.

TIER IV

Les niveaux TIER : L’organisation « Uptime Institute » classe les Datacenter en quatre niveaux : TIER I, II, III et IV. Ces niveaux correspondent à un certain nombre de garanties sur le type de matériel déployé dans le Datacenter  en vue d’assurer sa redondance.

TIER I : Disponibilité : 99.67% 28.8 heures d’interruption/an Aucune redondance

TIER II : Disponibilité : 99.75% 22 heures d’interruption/an Redondance partielle

TIER III : Disponibilité : 99.982% 1.6 heures d’interruption/an Redondance N+1

TIER IV : Disponibilité : 99.995% 0.8 heures d’interruption/an Redondance 2N+1

Quelle est la différence entre un Datacenter TIER 3 et TIER 4 ?

TIER III

Un Datacenter TIER III offre une disponibilité de 99.98 %.

Dans cette configuration, il est possible de pouvoir gérer des périodes de maintenance sans impact sur la continuité de service des serveurs présents. Ces Datacenter ne sont pourtant pas à l’abri de coupures en cas d’incidents importants sur les différents composants de l’infrastructure. En d’autres termes, les Datacenter de niveau TIER 3 ne disposent pas d’une redondance intégrale et complétement distincte.

TIER IV

Il s’agit du plus haut niveau de garantie qu’un Datacenter puisse offrir avec une disponibilité de 99.99 %.

Cette catégorie de Datacenter est complétement redondée au niveau des circuits électriques, de refroidissements et du réseau. Cette architecture permet de pallier les pires scénarios d’incidents techniques sans jamais interrompre la disponibilité des serveurs en place.

TNS – Référence des études marketing et d’opinion, TNS Ilres est une société du groupe TNS, n°1 mondial des études ad hoc, et présent dans plus de 80 pays. Depuis sa création en 1978, ILReS travaille, en tant que société d’information du marché, en étroite collaboration avec ses clients nationaux et internationaux en vue d’élaborer des stratégies commerciales efficaces, de dégager un positionnement de marque pertinent et d’établir des relations saines et durables avec leurs consommateurs.

Tour de refroidissement – Les tours aéroréfrigérantes ont pour fonction d’évacuer vers le milieu extérieur la chaleur issue de systèmes de refroidissement (climatisation ou procédé industriel) en faisant circuler de l’eau chaude dans un flux d’air. C’est un échangeur de chaleur entre l’eau et l’air ambiant.Les tours aéroréfrigérantes sont destinées à refroidir des eaux qui ont été réchauffées par une source d’énergie. Dans les immeubles du tertiaire cette source d’énergie est le condenseur des installations frigorifiques.

U

UPS – En anglais Uninterruptible Power Supply ou UPS, en allemand USV, en français Alimentation Sans Interruption (ASI), Alimentation Statique Sans Coupure (ASSC) ou du nom d’un de ses composants, l’onduleur (en anglais inverter), est un dispositif de l’électronique de puissance qui permet de fournir un courant alternatif stable et dépourvu de coupures ou de micro-coupures, quoi qu’il se produise sur le réseau électrique.Les ASI de dernières générations permettent également de maximiser le facteur de puissance vu du réseau, et de délivrer une haute qualité d’énergie en sortie, tout ceci indépendamment du réseau d’entrée (fréquence et tension RMS fixes, taux de distorsion harmoniquefaible).Certaines ASI présentent des modes de fonctionnement capables d’assurer la compensation d’harmoniques des courants absorbés sur le réseau.Le terme onduleur est fréquemment utilisé, par abus de langage, pour désigner l’ensemble du dispositif. C’est le cas, par exemple, pour les « onduleurs » que l’on intercale entre le réseau de distribution et les serveurs d’un centre informatique.

V

Valeur « U » – est la quantité de chaleur qui traverse cette paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d’autre de la paroi. Il s’exprime en W/m2 K

Le coefficient de transmission thermique est l’inverse de la résistance thermique totale (RT) de la paroi : U = 1/RT.

Plus sa valeur est faible et plus la paroi est isolée.

Ventilation –

  • Ventilation hybride Ventilation où la ventilation naturelle peut au moins pendant une certaine période être assistée ou remplacée par la ventilation mécanique.
  • Ventilation mécanique Ventilation utilisant des composants motorisés pour mouvoir l’air.
  • Ventilation mécanique double flux Ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air tant du côté de l’air fourni que du côté de l’air rejeté.
  • Ventilation mécanique simple flux par extraction Ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air uniquement du côté de l’air rejeté.
  • Ventilation simple flux par insufflation ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air uniquement du côté de l’air fourni.
  • Ventilation régulée sur demande Système de ventilation dans lequel le débit d’air de la pièce est contrôlé par la qualité de l’air, l’humidité, l’occupation ou tout autre indicateur du besoin de ventilation.
  • Ventilation naturelle Ventilation à travers les chemins de fuite (infiltration) et les ouvertures (ventilation) dans le bâtiment qui repose sur les différences de pression sans l’aide de composants motorisés de mise en mouvement de l’air.

Ventilation source ou ventilation par déplacement – La ventilation source peut se définir comme une technique permettant de remplacer l’air vicié en diffusant l’air par la partie basse de l’espace à une température légèrement moins élevé que l’air ambiant, à une vitesse relativement faible et avec une évacuation par le plafond. L’objectif avec la ventilation source est de créer 2 zones, soit une zone avec stratification (zone occupée ou partie basse) et une zone de mélange (partie haute)

VRV, DRV, VRFLes installations à volume de réfrigérants variables que ce soit dans l’ancien ou dans le neuf sont une réponse pertinente aux problèmes de climatisation et de chauffage notamment des bureaux qu’ils soient cloisonnés ou non.

Il représente aussi l’avantage pour la technologie trois tubes de chauffer et de climatiser indépendamment des locaux d’un même bâtimentIl représente aussi l’avantage pour la technologie trois tubes de chauffer et de climatiser indépendamment des locaux d’un même bâtiment